Les dispositifs des formations immersives sont complexes. L’entrée en réflexion pour lancer ce type de dispositif passe par la rédaction des divers scénarios. Je voudrais dans ce billet partir d’un constat issu de mes observations.
Les acteurs qui s’engagent dans des processus de simulation ont besoin d’intégrer la question du tutorat (par les experts, par les enseignants, par les pairs, par les tuteurs dédiés). Il est nécessaire de pouvoir observer le déroulement dynamique.
Je constate que les concepteurs des dispositifs de formation intègrent le tutorat dans les représentations immobilières. À titre d’exemple on peut voir dans le diaporama ci-dessous trois exemples, la faculté de droit virtuelle pour la simulation de procédure pénale, l’université de Toulouse via Laurent Gout pour la médecine de catastrophe et l’Imperial College of London pour la médecine d’urgence.
Dans les trois cas observés les scénaristes ont intégré un dispositif qui permet l’observation des simulations. Il est très intéressant de constater que l’on peut formaliser physiquement le principe du tutorat. Dans ces dispositifs les tuteurs sont perçus, à la fois comme indispensables (il faut donner les moyens de l’exercice) et comme un biais possible dans le processus de formation. Il faut qu’il se dissimule pour ne pas perturber les étudiants.
Il me semble que nous sommes ici dans une forme de contre exemple du tutorat en ligne. D’ordinaire il faut lutter contre le sentiment de solitude numérique, d’isolement, d’où la nécessité de penser la réactivité et la pro-activité. Ici il est besoin à la fois d’affirmer la présence du tuteur et de la dissimuler en même temps.
J’ai pas bien compris l’intérêt de la dissimulation…
Ne s’agit-il pas plutôt d’une présence non intrusive plutôt que d’une dissimulaction ?
Je voulais écrire dissimulation mais dissimulaction c’est peut-être le bon terme finalement… 😉
Bonjour Jacques,
Je me suis effectivement mal exprimé. Le tuteur n’agit pas à l’insu des apprenants. Il se soustrait temporairement au regard des apprenants pour éviter un biais de formation, une gêne. Au moment ou on lance la simulation les apprenants savent qu’ils seront tutorés le scénario est transparent de ce point ce vue.
Bien à toi
JPM